L’économie industrielle et agricole et la diversification économique

La préparation de l’économie nationale à l’ère post-pétrolière est une question qui a suscité un large débat depuis la fin des années 70. Cette problématique a été réexaminée avec plus d’acuité lors de la crise de 1986, menaçant la stabilité financière de l’Algérie suite à l’effondrement des prix du pétrole. Ainsi, l’économie algérienne a été classée comme une économie de rente en premier lieu, et elle continuera à être exposée en permanence au choc de l’effondrement des prix du baril. Le défi actuel est de savoir comment sortir cette économie de la malédiction de la rente vers la bénédiction de la diversité. Ce discours est devenu clair dans les discours politiques, en particulier depuis 2014, et il est devenu nécessaire pour tous de diversifier les ressources de l’État en diversifiant ses exportations et en multipliant ses sources de devises étrangères. Dans ce contexte, il est nécessaire d’évaluer les opportunités disponibles pour améliorer la compétitivité des entreprises en dehors des hydrocarbures, d’améliorer leur productivité et de les rendre créatrices de richesse et d’emplois. Cependant, l’observateur et l’analyste de la situation économique actuelle de l’Algérie trouveront qu’elle n’est pas prête à adopter une stratégie de diversification, du moins pour le moment, malgré la volonté politique apparente exprimée dans les discours répétés. Cela soulève la question des réformes économiques, en particulier dans les secteurs industriel et agricole. La problématique de la division portera sur l’économie algérienne et la possibilité de son intégration dans la chaîne de valeur mondiale et de ne pas rester simplement un marché pour les produits étrangers. Il est donc nécessaire de connaître les déterminants et les conditions nécessaires pour créer une nouvelle dynamique basée sur la diversité et l’intensification des exportations en dehors des hydrocarbures.